LA SÉANCE
It's a Wonderful Life
1946
Frank Capra
La petite ville de Bedford Falls est en émoi. Chaque habitant prie pour le cas désespéré de George Bailey, qui a tenté de mettre fin à ses jours. Les prières montent au ciel, où l'on décide de dépêcher sur Terre l'ange de seconde classe Clarence, afin de sortir Bailey de ce mauvais pas. Chemin faisant, Clarence prend connaissance du passé de George et se rend compte que le malheureux a consacré toute sa vie à faire le bien. Sans discontinuer, il s'est effacé pour privilégier le bonheur des siens et aider les autres. Une ultime malversation de Potter, un banquier cupide, a conduit George au bord de la faillite. Devenu odieux avec sa famille, George a pris la décision de se suicider...
Le réalisateur
FRANK CAPRA
Originaire de Palerme, Sicile, en Italie, la famille de Frank Capra embarque pour l'Amérique en 1903 et s'installe à Los Angeles. D'origine paysanne, le jeune Frank vend des journaux pour se payer des études d'ingénieur chimiste. Après la Première Guerre mondiale, il répond à une annonce des productions Fireside qu'il découvre par hasard dans les rues de San Francisco. Il se fait passer pour un technicien chevronné d'Hollywood. Le bluff fonctionne et il réalise son premier court-métrage, Fulta Fisher's boarding house (1922). Il devient gagman chez Mack Senett puis scénariste aux studios Hal Roach. Franck Capra est l'incarnation des plus belles années de la comédie hollywoodienne.
La critique
Par Bande-A-Part
Si le bonheur était un film, ce serait celui-là. À tout jamais.
La vie est belle, de Frank Capra, surgit en 1946, dans cette période d’après-guerre qui se laisse aller à l’euphorie du soulagement d’en avoir terminé et commence à entrevoir des jours meilleurs[...]
L’intervention du Ciel et l’action d’un ange, ce Clarence au Q.I. limité, en quête de ses ailes, parachèvent l’atmosphère inoubliable de ce film, classique du mélodrame qui transcende le genre par sa perfection, son ambition et, plus que tout, son propos. Le suicide n’est jamais une réponse au désespoir. La leçon du salut est apportée par l’ange à l’allure bonhomme, tranquille comme Baptiste : « La vie de chacun influence tant d’autres vies. Et chaque absence laisse un vide terrible ».
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​https://www.bande-a-part.fr/cinema/chronique/pourquoi-la-vie-est-belle-rend-heureux/
La filmographie
Pour poursuivre la découverte de l'univers de Frank Capra :
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1934 : New York-Miami (It Happened One Night)
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1939 : Monsieur Smith au Sénat (Mr. Smith goes to Washington)
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1941 : L'Homme de la rue (Meet John Doe)
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1944 : Arsenic et vieilles dentelles (Arsenic and Old Lace)
Les anecdotes
Le plateau du film reste l'un des plus grands décors jamais construit pour un film américain : 16 000 mètres carrés dont 75 immeubles, une rue principale de 275 mètres, une usine et un quartier résidentiel.
Le département son de la RKO reçut un Oscar spécial pour le développement d'une nouvelle technique de production de fausse neige silencieuse. Jusqu'alors, la technique de neige artificielle imposait de retourner les dialogues en post-production.
LE PROJET
Le Cinéclub du lycée des Mascareignes est un cinéma pour tous. C'est le moyen de créer un lien entre nous, un partage culturel.
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Les films sont choisis par l'équipe pédagogique du CAV.
Vos idées, vos suggestions, sont les bienvenues.
Vous trouverez des liens autour de chaque film vous permettant de comprendre l'oeuvre proposée, de découvrir des anecdotes, et d'approfondir le sujet abordé.
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Un espace commentaire vous permettra également de donner votre ressenti, et pourquoi pas d'échanger entre nous ! Bonne projection.
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